l’ancien Chef de l’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a été élu dimanche pour la troisième fois à la présidence du Brésil, devançant de très peu le président sortant, Jair Bolsonaro, leader de l’extrême-droite.
Ayant recueilli 51 % des suffrages exprimés au second tour de la présidentielle, l’icône de la gauche brésilienne est de retour à la magistrature suprême.
«De toutes les victoires, celle-ci est la plus gratifiante. Nous avons vaincu l’autoritarisme et le fascisme », a affirmé Lula devant ses partisans en liesse sur la gigantesque allée Paulista de Sao Paulo.
Fatigué au terme d’une éprouvante campagne électorale, le chef de file de la gauche brésilienne s’est tout de même voulu rassembleur, soutenant qu’«il n’existe pas deux Brésils», rejetant du coup, la vision d’un «pays en état de guerre permanent».
A la tribune de l’hôtel où il s’est adressé pour la première fois au peuple brésilien, le président élu était accompagné du futur vice-président conservateur Geraldo Alckmin, de l’écologiste Marina Silva et de la centriste Simone Tebet, qui lui avait apporté son soutien après être arrivée au troisième rang au premier tour de la présidentielle.
Avant d’annoncer qu’il allait se reposer pendant deux jours puis s’atteler à mettre sur pied son gouvernement, Lula a regretté de ne pas encore avoir reçu d’appel de son adversaire, Jair Bolsonaro, qui, peu après minuit, ne s’était toujours pas avoué vaincu.