Trois roquettes se sont abattues mardi non loin de la résidence du président du Parlement irakien, Mohammed al-Halboussi, située à l’ouest de la capitale, Bagdad.
Deux enfants ont été blessés suite à cette attaque survenue quelques heures après la validation de la réélection de cette personnalité sunnite par la justice irakienne.
Cet attentat a eu lieu dans une période particulièrement chargée sur le plan politique en Irak qui est le théâtre de violence et de tensions entre responsables de diverses factions, plus de trois mois après les élections législatives du 10 octobre dernier remportées par le leader chiite Moqtada Sadr.
Ces derniers jours, diverses formations politiques – dont celle de Mohammed al-Halboussi –, susceptibles de pactiser avec Moqtada Sadr en vue de constituer une coalition parlementaire et peut-être désigner le prochain Premier ministre irakien et son gouvernement, ont été les cibles d’attaques à la grenade.
Pour rappel, les ex-paramilitaires chiites du Hachd al-Chaabi, parti adverse du mouvement de Moqtada Sadr, allié de Téhéran, avaient remis en cause les résultats de ce scrutin, déçus par leur déconvenue électorale.
A en croire un haut responsable des services irakiens de sécurité, les projectiles de type Katioucha ont échoué en soirée «à 500 mètres» de la demeure du président du Parlement à Gourma, ville de la province d’Al-Anbar située à l’ouest de Bagdad.
Cette attaque visait Halboussi, a ajouté cette source sous couvert de l’anonymat, affirmant néanmoins ignorer si ce responsable se trouvait ou non chez lui au moment des frappes.