Corée du Sud : L’ancienne présidente et l’héritier de Samsung seront rejugés

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La Cour suprême sud-coréenne a cassé hier jeudi la condamnation de l’ex-présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye et l’héritier de l’empire de Samsung, Lee Jae-yong, suite à un retentissant scandale de corruption, et ordonné qu’ils soient rejugés.

Le président de la Cour, Kim Myeong-su a déclaré que l’affaire était renvoyée devant la Haute Cour de Séoul. La Cour suprême a estimé qu’une décision séparée aurait dû être rendue dans le volet corruption de l’affaire.

Mais selon des médias sud-coréens, la décision de la Cour suprême pourrait être une bonne nouvelle pour l’ancienne présidente qui pourrait au final écoper d’une peine plus longue si elle était reconnue coupable dans deux procès distincts.

Première femme à accéder à la présidence de la Corée du Sud en 2013, Park Geun-hye avait été destituée en 2017 et arrêtée pour toute une série d’accusations qui avaient mis en lumière les accointances troubles entre le pouvoir politique et les grands conglomérats familiaux sud-coréens.

Samsung, aurait fait notamment, des paiements à la confidente de l’ombre de l’ancienne présidente, Choi Soon-sil, dont le parquet soutenait que ces fonds étaient destinés à acheter des faveurs politiques.

L’ex-présidente avait été reconnue coupable en avril 2018 d’avoir reçu ou demandé plus de 20 millions de dollars de conglomérats sud-coréens, d’avoir partagé des documents classés secrets, d’avoir mis sur une « liste noire » des artistes critiques de sa politique ou encore d’avoir limogé des responsables qui s’opposaient à ses abus de pouvoir. Elle a été condamnée en appel à vingt-cinq ans de prison.

Pour sa part, Lee Jae-yong, vice-président de Samsung Electronics, fils du président du groupe Samsung et héritier du conglomérat, avait été reconnu coupable en première instance de plusieurs infractions, notamment corruption, abus de biens sociaux ou encore parjure devant la représentation nationale. Il avait été condamné à cinq ans de prison, avant que sa sanction ne soit ramenée en appel à une peine d’emprisonnement avec sursis.

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