Une roquette a pris pour cible dimanche dans l’ouest du territoire irakien, une base aérienne abritant des forces américaines, a confié à la presse une source sécuritaire irakienne.
L’administration Biden attribue régulièrement ce genre d’attaques aux factions alliées du régime iranien, présentes sur le territoire irakien.
«Une roquette a visé la base aérienne d’Aïn al-Assad», a affirmé la même source, deux jours après la victoire électorale en Iran de l’ultraconservateur, Ebrahim Raïssi.
Cette élection a satisfait les mouvements pro-Téhéran les plus radicaux d’Irak qui militent pour l’expulsion des 2.500 militaires américains déployés sur le sol irakien dans le cadre de la coalition internationale anti-djihadiste.
Ces groupes ont assimilé ce résultat électoral à «l’échec des pions des Américains» alors qu’en tout, 43 attaques ont ciblé des intérêts américains dans ce pays depuis 2021.
L’ambassade américaine à Bagdad, la capitale irakienne, des bases abritant des militaires ou des sous-traitants originaires des Etats-Unis ou encore des convois de soutien logistique à la coalition anti-djihadiste font partie des cibles de ces attaques.
Ces attentats, longtemps perpétrés à l’aide de roquettes et d’engins explosifs en bord de route, se sont récemment intensifiés. Depuis mi-avril, des drones piégés ont pris pour cible des intérêts américains à quatre reprises, sur le modèle des attaques menées contre l’Arabie saoudite par les insurgés yéménites houthis, pro-Téhéran.