La chaîne 2M a consacré mercredi une émission très documentée sur l’affaire Pegasus, dans laquelle des médias français et des ONG ont accusé, sans preuve, le Maroc d’avoir eu recours à ce logiciel d’espionnage pour infiltrer des téléphones de personnalités, une affaire qui prend l’allure d’une cabale menée dans le seul but de contrarier le Royaume et de déprécier ses succès diplomatiques et économiques.
Fouillant les zones d’ombre de cette nouvelle équipée qui a éclaté à l’été 2021, 2M a ainsi questionné des juristes et des spécialistes qui se sont indignés des manquements professionnels flagrants de ces médias ET ONG. Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart, Radio France, ainsi que la société d’édition de journaux “Süddeutsche Zeitung GmbH” en Allemagne sont accusés d’avoir chargé le Maroc sur la base de simples listes comprenant des milliers de numéros de téléphones dont personne ne connaît ni les auteurs, ni la provenance.
Se jeter ainsi les yeux fermés sur des listes glissées mystérieusement sur le Net, sans la moindre vérification ou recoupement qu’exige tout travail journalistique qui se respecte, relève tout simplement de la manipulation sinon de la conspiration.
Me Olivier Baratelli, l’avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus, a rappelé que ces médias n’ont toujours pas réussi à produire de preuve de leurs accusations contre le Maroc. Ils continuent à se cacher derrière l’imbroglio procédural, alors que le tribunal de Paris vient d’examiner mardi la recevabilité des poursuites en diffamation engagées contre eux par le Maroc.
Pour Me Baratelli, le Maroc a forcément des « détracteurs sur la scène internationale ». Le Royaume est « leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière cette affaire et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation », a clarifié l’avocat.
Autre détail soulevé dans l’émission méticuleuse de 2M, le cas Mohamed Hajib. Cet ancien détenu marocain pour terrorisme, installé après sa libération en Allemagne, a fait des révélations suggestives, 72 heures seulement avant la publication par ces médias des accusations contre le Maroc. C’est dire si l’affaire Pegasus n’est pas au fond une machination médiatique à grande échelle dirigée contre le Maroc.