A l’issue d’une rencontre avec des responsables de la santé publique, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé hier jeudi la fin de l’utilisation du passe sanitaire en Israël suite à la baisse des contaminations au variant Omicron, ainsi que des malades graves.
Dans les prochains jours, le gouvernement israélien devra aussi se prononcer sur l’abandon de l’exigence du test PCR exigé a actuellement des voyageurs étrangers souhaitant se rendre en Israël. Le sentiment de mécontentement ne cessait de croître dans le pays face aux restrictions sanitaires en vigueur.
Plus tôt cette semaine, des milliers d’Israéliens ont convergé vers Jérusalem en voitures ou en camions depuis plusieurs villes du pays pour manifester contre les restrictions sanitaires liées à la pandémie, à l’image des convois apparus au Canada et qui ont été imités par plusieurs pays, provoquant d’importants embouteillages.
L’annonce de Naftali Bennett sur le passe sanitaire marque un tournant dans la lutte contre le Covid-19 dans le pays qui avait été l’un des premiers à mettre en place un passe sanitaire il y a un an, peu après le lancement d’une vaste campagne de vaccination, afin de lutter contre la pandémie liée au Covid-19.
Entre la fin de l’année dernière et le début de cette année, l’Etat hébreu a été frappé par une nouvelle vague de Covid-19 due au variant Omicron. Au plus fort de cette vague, à la fin de janvier, Israël avait enregistré un record local de contaminations avec des pointes à plus de 80 000 cas par jour pour ce pays de 9.3 millions d’habitants. Mais au cours des deux dernières semaines, ce nombre a progressivement diminué pour atteindre jeudi environ 21 000 cas, selon les données du ministère de la Santé.