Cinq millions de dollars pour arrêter le chef jihadiste issu du polisario et protégé de Brahim Ghali

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Les Etats-Unis d’Amérique ont promis des récompenses pouvant atteindre cinq millions de dollars en échange d’informations pour localiser Adnan Abou Walid Sahraoui,  chef du groupe Etat islamique dans le Grand Sahara.

En effet, le 4 octobre 2017, des combattants affiliés à l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), équipés d’armes automatiques, de grenades et de mitrailleuses, ont attaqué une patrouille militaire, tuant quatre soldats américains ainsi que des nigériens, à proximité du village de Tongo Tongo, à une centaine de kilomètres de Niamey, près de la frontière avec le Mali.

Adnan Abou Walid Sahraoui est le chef de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), une organisation terroriste qui avait revendiqué l’embuscade. Ce chef jihadiste a un très long passé d’appartenance à des organisations terroristes dont Al-Qaïda.

Membre de la milice du Polisario, branche armée de la  République arabe sahraouie démocratique (RASD), Adnan Abou Walid Sahraoui est l’un des protégés du président de la RASD, Brahim Ghali.

Selon des experts sécuritaires, le polisario ou la RASD sont la base arrière des groupes terroristes dans la région du Sahel. Plusieurs connexions ont été établies entre ces réseaux terroristes et le polisario.

Ce pendant, Adnan Sahraoui  qui appartient à la tribu Rguibatt Labaihatt, avait rejoint les rangs de ce que le Polisario appelle l’APLS (l’armée populaire de libération du Sahara), avant de rejoindre  le groupe jihadiste “Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest” (MUJAO), dont il fut le porte-parole, durant la guerre au Mali.

Deux ans après la fusion du Mujao et des Signataires du Sang, de Mokhtar Belmokhtar, pour former le groupe Al-Mourabitoune, Abou Walid annonce, en mai 2015, que sa faction avait prêté allégeance à Daech et l’a rebaptisé “Etat islamique dans le Grand Sahara”.

Le groupe Etat  islamique dans le Grand Sahara est sur la liste noire du Département d’Etat comme étant une organisation terroriste étrangère.

Par ailleurs, le polisario a été dénoncé pour l’enrôlement d’enfants soldats, à peine âgés de 12 et 13 ans.

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