Le Maroc a un nouveau gouvernement le plus restreint de son histoire

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Le Roi Mohammed VI a reçu et nommé ce mercredi 9 octobre au Palais Royal de Rabat, les 24 membres du nouveau gouvernement et à leur tête l’islamiste Saâd Eddine El Othmani qui a été maintenu dans ses fonctions de chef du gouvernement.
La nouvelle équipe de Saâd Eddine El Otmani comprend un ministre d’État, 16 ministres et 5 ministres délégués, dont quatre femmes, en plus d’un secrétaire général du gouvernement. Le précédent gouvernement qui a été formé le 5 avril 2017 comprenait 39 membres.
Le souverain avait annoncé ce remaniement en juillet dans un discours marquant ses 20 ans de règne en promettant une « étape nouvelle » pour réduire les « disparités criantes » dans le Royaume.
Dans son discours de la fête du trône, le Roi Mohammed VI avait souhaité du « sang neuf » et « de nouvelles compétences » pour réduire les inégalités sociales et territoriales dans le pays.
Et c’est dans ce contexte que de vives tractations marathoniennes ont été engagées d’une part entre le chef du gouvernement et les chefs des partis politiques représentés au parlement autour de la répartition des portefeuilles et d’autre part au sein même des formations politiques pour le choix des nouveaux prétendants à un portefeuille ministériel.
Les débats au sein de certaines formations notamment le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) qui a décidé de quitter l’exécutif pour rejoindre l’opposition et le Mouvement Populaire (MP), ont débouché sur des prises de bec verbales et même sur des accrochages physiques.
Les ministres nouvellement nommés ont prêté serment devant le souverain avant de poser ensemble pour une photo-souvenir.
Au début des travaux du Conseil, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun a présenté, devant le souverain, un exposé sur les orientations générales du projet de Loi de Finances, axées sur la réforme de l’éducation pour renforcer l’égalité des chances, la protection sociale et la régionalisation pour réduire les disparités territoriales.
Le Conseil des ministres a ensuite adopté neuf conventions internationales bilatérales et multilatérales.

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