La tenue du procès pour corruption de l’ancien chef d’Etat sud-africain, Jacob Zuma, a été repoussée mardi au 8 décembre prochain. Il s’agit du troisième report de ce procès, qui porte sur des faits remontant à plus de vingt ans.
Jacob Zuma, 78 ans, a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018. Cet homme politique est accusé d’avoir bénéficié de 4 millions de rands (près de 220 000 dollars au taux de change actuel) de commissions de l’entreprise française Thales, après que celle-ci ait raflé un gros contrat d’armement en 1999. A l’époque, M. Zuma occupait le poste de vice-président sud-africain. Il a toujours rejeté ces accusations, de même que la société tricolore.
Ce procès devait normalement avoir lieu en mai dernier. Mais il a été reporté une première fois au mois suivant en raison de la crise de Covid-19. Par la suite, ce procès a de nouveau été repoussé, en septembre, pour des motifs administratifs. Quant au tout dernier report, il se justifie, d’après le magistrat en charge du dossier, par des raisons de « préparations préalables au procès ».
A propos, le juge a entre autres déclaré rester en attente de « clarifications sur la reprise du trafic aérien international » avec l’Afrique du Sud, particulièrement pour l’arrivée de certains témoins et délégués du géant français de l’électronique.