Boris Johnson affirme que le Royaume-Uni peut prospérer même sans accord avec l’UE

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Le Premier ministre Boris Johnson a confié hier dimanche sur la BBC, que le Royaume-Uni pourrait «très bien vivre» avec un no-deal, si ses négociations commerciales post-Brexit avec l’Union européenne, toujours dans l’impasse, n’aboutissent pas à un accord avant la fin de la période de transition. 

Le Premier ministre britannique estime toujours possible que les deux parties parviennent à un compromis, mais a souligné qu’il restait «différents problèmes à régler». Il s’est montré ferme notamment sur la souveraineté des zones de pêches britanniques, un point d’achoppement récurrent dans les négociations entre Londres et Bruxelles. 

Cette déclaration du dirigeant conservateur, Boris Johnson intervient alors qu’il s’était pourtant mis d’accord la veille, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen pour que Londres et Bruxelles intensifient leurs négociations, qui restent dans l’impasse à l’issue d’une neuvième session de discussions cette semaine, malgré un timing de plus en plus serré. 

Boris Johnson a fixé au prochan sommet européen du 15 octobre, la date butoir pour qu’un accord post-Brexit soit trouvé et puisse être mis en application d’ici à la fin de l’année, quand les Européens se donnent un delai jusqu’à la fin du mois. 

Le ton ferme de Boris Johnson pourrait s’expliquer par le fait que les Conservateurs britannique tiennent leur Congrès annuel depuis ce week-end et que le Premier ministre, de plus en plus critiqué pour sa gestion de la pandémie et des négociations sur le Brexit, devait marquer des points parmi les plus europhobes de son parti. 

Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne le 31 janvier, mais il continue d’appliquer les règles européennes jusqu’au 31 décembre 2020. A défaut d’un accord commercial à cette date, seules les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et ses droits de douane élevés s’appliqueraient, avec de potentielles conséquences désastreuses pour une économie britannique déjà fragilisée par la pandémie de coronavirus. 

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