Le Maroc compte 230.000 associations dûment enregistrées, avec la création de plus de 10.000 associations par an, a indiqué le représentant de la délégation marocaine lors du dialogue interactif avec le Rapporteur Spécial sur le droit à la liberté d’association, tenu vendredi à Genève, à l’occasion de la 50eme session du Conseil des Droits de l’Homme.
Concernant le financement étranger des associations, il n’existe aucune restriction à l’accès par les associations au financement étranger, a indiqué le représentant de la délégation marocaine, précisant que l’Etat a octroyé, pendant la période pandémique et malgré les difficultés, plusieurs subventions afin d’accompagner les citoyens marocains.
Lors de ce Dialogue interactif, le Rapporteur Spécial sur le Droit à la liberté d’association, M. Clément Nyaletsossi Voule a présenté un rapport, divisé en deux sous rapports qui ont traité de la protection des Droits de l’Homme dans le cadre des réunions pacifiques, et les récentes tendances concernant l’accès aux ressources financières de la société civile.
Il a ainsi indiqué que de nombreux Etats ont profité du contexte lié aux différentes crises et pandémies afin de réprimer la liberté d’association.
Plusieurs Etats ont également restreint le financement, notamment étranger, des associations sous couvert de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, a estimé le Togolais Nyaletsossi Voule.
Il a déploré le recours abusif à la force et la militarisation de la répression des manifestations dans certaines régions du monde.
Il a aussi considéré que plusieurs associations, notamment celles qui défendent les Droits de la communauté LGBT, avaient dû réajuster ou arrêter au vu de leur forte dépendance du financement étranger dans certains pays.