Une enquête menée en Israël par une Commission d’enquête parlementaire européenne a révélé que la société israélienne NSO qui commercialise ce logiciel espion Pegasus a des contrats actifs avec 12 pays membres de l’Union Européenne (UE).
Des employés de la société israélienne NSO ont confirmé à la commission d’enquête qu’à l’heure actuelle, NSO travaillait avec 22 «utilisateurs finaux» -des appareils de sécurité et de renseignement et des forces de l’ordre- dans 12 pays européens, rapporte le quotidien israélien à grand tirage «Haaretz».
Dans certains de ces pays, ajoute le quotidien, il y a plus d’un client, le contrat n’étant pas conclu avec le pays, mais avec l’organisme exploitant, d’après les conclusions de la commission d’enquête européenne.
En sus des révélations sur l’étendue de ce scandale d’espionnage informatique, la même enquête a mis à nu et de manière claire les assertions du consortium Forbidden Stories (regroupant 17 médias occidentaux) et d’Amnesty International par qui le scandale est arrivé et qui affirmaient à tort, que le seul Etat européen à utiliser le logiciel Pegasus est la Hongrie dirigée par Viktor Orban, véritable bête noire des mondialistes européens.
Ces médias se sont empressés de prendre pour cible et de manière sélective, certains pays comme le Maroc en épargnant d’autres qui présentent des intérêts pour ces deux organismes ou ont un grand pouvoir dissuasif empêchant l’immixtion dans leurs affaires internes.
L’enquête a également mis en évidence les véritables motivations de ces médias, leur grande manipulation médiatique et politique à des fins non avouées et les allégations ciblées, menées tambour battant particulièrement contre le Maroc et certains pays, par Amnesty International et le consortium Forbidden Stories.
Ces révélations fracassantes viennent donc de dévoiler les véritables desseins de la campagne orchestrée par le consortium Forbidden et Amnesty International et qui dans le scandale du recours au logiciel espion Pegasus, ont ciblé certains pays et épargné d’autres dont les douze pays membres de l’UE.
Pour rappel, le Maroc qui réfute toute utilisation du logiciel espion Pegasus avait lancé, le 22 juillet 2021, auprès des tribunaux français, une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, qui ont accusé les services de sécurité marocains d’infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques au Maroc et à l’étranger notamment en Espagne et en France.