Le chef d’Etat américain, Donald Trump, s’est dit mercredi décidé à « faire payer » Rome et Bruxelles, avant d’accuser l’Allemagne de s’être enrichie suite au stationnement des soldats américains sur son territoire.
En clair, le milliardaire tient à ce que les gouvernements italien et belge augmentent leurs dépenses militaires, a-t-il soutenu mercredi lors d’une interview accordée à la chaîne Fox News.
Depuis déjà quelques temps, Bruxelles fait l’objet de pressions internationales pour consentir plus de dépenses de défense. Pour rappel, tous les pays membres de l’Otan s’étaient entendus, en 2014, de porter leurs dépenses de défense à 2 % du PIB d’ici 2024. Aujourd’hui, cet objectif est loin d’être atteint. A propos, la Belgique n’en est qu’à 0,93 %, tandis que l’Italie a fait légèrement mieux avec 1,21 %. Malgré tout, ces deux pays européens constituent les lanternes rouges du peloton de l’Otan.
Le respect de cet objectif à atteindre en 2014 fait partie des priorités de la politique internationale du président des Etats-Unis. Ce dernier évoque même des fois la possibilité d’aller jusqu’à 4 % du PIB à consacrer aux dépenses militaires.
Donald Trump a justifié le récent retrait partiel des forces américaines stationnées en Allemagne par le bas niveau des dépenses de défense de ce pays.