Le dialogue inter-libyen a repris, vendredi soir à Bouznika, avec un deuxième round entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des Représentants.
La délégation du Haut Conseil d’État libyen est présidée par M. Fawzi Al-Agab, tandis que celle de la Chambre des Représentants est présidée par M. Youssef El Akkouri.
Ce deuxième round de pourparlers inter-libyen intervient près d’un mois après un premier round ayant réuni les deux parties (06-10 septembre dernier) à Bouznika et qui a abouti à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté, dans lequel ils avaient convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre leurs réunions afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.
Les délégations du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des Représentants ont annoncé samedi soir à Bouznika, que leurs rencontres se poursuivront afin de parvenir à un « consensus global » concernant le choix des occupants des postes de souveraineté conformément à l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat en décembre 2015.
Cette rencontre « s’est déroulée dans un climat d’entente et de consensus autour des critères devant être pris en compte pour choisir les occupants des postes de souveraineté, conformément à l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat », a déclaré M. Driss Omran, de la Chambre des Représentants libyenne, dans un briefing à l’issue de ce round entamé vendredi dernier.
L’accueil par le Maroc de ces réunions constitue une consécration des efforts du Royaume visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye, afin de surmonter la crise dans ce pays et de réaliser les espoirs et les aspirations du peuple libyen à construire un État civil et démocratique qui jouit de la paix, de la sécurité et de la stabilité.
L’organisation des Nations-Unies (ONU), l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) ainsi que d’autres instances et organisations internationales, avaient salué les efforts, le rôle constructif et actif du Royaume du Maroc pour parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye, afin de contribuer aux efforts entrepris par les différentes instances internationales.