Les Etats-Unis et ses alliés ont dénoncé lundi, de concert, les cyber-activités supposées «malveillantes» de la Chine, lui attribuant le piratage massif mené en mars dernier contre les services de messagerie Exchange de Microsoft, mais le gouvernement chinois a nié ce mardi ces allégations qualifiées de «sans fondement et irresponsables».
Les Etats-Unis, l’Union Européenne (UE), le Royaume-Uni, le Canada, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Otan ont, via des communiqués distincts, appelé Pékin à agir « de manière responsable » dans le cyberespace.
A l’heure actuelle, il s’agit de la plus importante condamnation des activités numériques de la Chine. Néanmoins, elle n’est pas assortie de sanctions ou de représailles, ce qui, d’après des spécialistes, en restreint la portée.
Washington a employé un ton ferme, qui n’est pas de nature à améliorer ses rapports déjà très difficiles avec Pékin. Le président américain, Joe Biden, a accusé le gouvernement chinois de «protéger» les responsables des cyber-attaques, ou carrément de leur «donner des moyens d’agir».
La Chine a «un comportement irresponsable, perturbateur et déstabilisant dans le cyberespace, ce qui représente une menace majeure pour l’économie et la sécurité » des Etats-Unis et de leurs alliés, a affirmé le ministre américain des Affaires étrangères, Antony Blinken.