Au moins trois soldats nigérians et un milicien membre de la CJFT (Civilian Joint Task Frce) ont été tués la semaine passée dans une embuscade tendue par des combattants de Boko Haram aux abords de la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria.
L’attaque s’est produite dans la soirée de vendredi dernier, lorsque les soldats, accompagnés de membres de milices de défense locales, regagnaient leur base dans la ville de Gwoza, près de la frontière avec le Cameroun, après avoir détruit trois camps de Boko Haram dans la forêt de Sambisa, un bastion du groupe djihadiste nigérian.
D’après un membre des milices civiles engagées aux côtés de l’armée, les combattants de Boko Haram sont arrivés de toutes les directions avant de commencer leur agression à l’arme lourde. Les soldats ont pu repousser l’attaque grâce à un renfort aérien d’avions de combat qu’ils avaient demandé. En plus des tués, dix soldats et trois miliciens ont également été blessés.
Il y a près d’un an, l’armée nigériane avait affirmé que le groupe djihadiste Boko Haram était sur le point d’être vaincu après qu’il ait été chassé, suite à plusieurs mois d’opérations dans le cadre d’une contre-offensive lancée par les armées des pays de la région, à savoir le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et le Niger, de la forêt de Sambisa.
Mais l’attaque de la semaine passée vient de rappeler que cette défaite est loin d’être totale. Le groupe rebelle conserve une capacité de nuisance et continue à lancer des attaques contre des cibles militaires et les villages de la région et à mener des attentats-suicide sanglants contre des innocents.