La situation de la fourniture en courant électrique en Afrique du Sud s’est empirée avec l’annonce mardi, par Eskom de délestages supplémentaires.
Depuis belle lurette, l’Afrique du Sud fait face à des coupures d’électricité récurrentes en raison de la vétusté de ses infrastructures et des lacunes au sein des services d’entretien.
Comme si cela ne suffisait pas, la compagnie publique d’électricité Eskom a annoncé mardi dans un communiqué, l’instauration sans délai, d’une série de délestages qui exposeront les particuliers et les sociétés à diverses coupures au quotidien pendant deux à quatre heures chacune en plein hiver austral.
Il s’agit des coupures les plus gênantes depuis décembre 2019. Sur huit stades critiques des délestages, l’Afrique du Sud en est au sixième. « Il existe un risque élevé que le stade de délestage soit modifié, en fonction de l’état des centrales » dans les jours à venir, a prévenu Eskom, également secouée par des conflits sociaux sur des rémunérations sur différents sites.
« Eskom se trouve dans cette situation en raison d’actions syndicales qui ont empêché jusqu’à 90 % du personnel de nombreuses centrales électriques de s’acquitter de leurs tâches », a expliqué le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, au cours d’un point de presse.