Entretien à Doha du Roi Mohammed VI avec l’Emir du Qatar

Stratégie

Le souverain marocain, le Roi Mohammed VI qui effectue depuis mardi dernier une mini-tournée dans le Golfe, a eu, dimanche au «Diwan Emiri” à Doha, des entretiens avec l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani.

A l’issue d’un entretien en tête-a-tête entre les deux chefs d’Etat, la rencontre a été élargie aux membres de la délégation accompagnant le souverain, notamment le Conseiller royal, Fouad Ali El Himma, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le Directeur Général des études et de la documentation (DGED), Mohamed Yassine Mansouri et à plusieurs hauts responsables qataris.

Les excellentes relations qui unissent les deux pays frères et la ferme volonté de leurs deux Chefs d’Etat de consolider davantage la coopération bilatérale dans divers domaines ont été au centre de ces entretiens. Le Roi du Maroc et l’Emir du Qatar ont également abordé des questions d’intérêt commun au plan régional et international.

Au terme d’une visite d’amitié et de travail de cinq jours aux Emirats Arabes Unis, le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay Ismail, est arrivé dimanche en début de soirée à l’aéroport international Hamad de Doha, où il a été accueilli par l’Emir du Qatar.

Après une brève pause au salon d’honneur de l’aéroport, le cortège des deux Chefs d’Etat s’est dirigé au «Diwan Emiri» où l’Emir de l’Etat de Qatar a offert une cérémonie d’accueil officielle en l’honneur du souverain marocain.

Au cours de cette nouvelle tournée dans la région du Golfe, le Roi du Maroc, indiquent des sources arabes bien informées, va tenter une nouvelle médiation pour dissiper les malentendus à l’origine d’une crise politique et diplomatique qui a éclaté en juin dernier, entre le Qatar et trois autres pays du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats Arabes) en plus de l’Egypte.

Le Maroc qui entretient d’excellentes relations avec l’ensemble des pays arabes de la région, a fait preuve d’une neutralité positive tout au long de cette crise née à la suite de l’accusation du Qatar, par les trois pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et l’Egypte, d’encourager les groupes terroristes et de s’être trop rapproché de l’Iran, grand rival du Royaume saoudien dans la région.

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