L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a annoncé ce mercredi, l’arrivée à Ouagadougou, de 154 migrants burkinabés, dont 7 femmes, provenant de la Libye, où ils ont subi des maltraitances, selon leurs témoignages.
Le chef du bureau de cette agence onusienne au Burkina Faso, Abdel Rahman Diop, a estimé que ce programme de rapatriement mis en œuvre par l’OIM donne la possibilité aux jeunes migrants clandestins de jouir de différentes formes d’appui une fois arrivés dans leur pays d’origine. A noter que la majorité de ces migrants affirment avoir été maltraités et humiliés par les Libyens.
«Dans le cadre de ce programme, nous assurons leur prise en charge à l’arrivée. Le programme permet aussi d’offrir la possibilité à certains d’entre eux d’avoir accès à un fonds leur permettant de commencer une activité génératrice de revenu », a expliqué M. Diop. Ce dernier a ajouté qu’ « il n’y a que 20 % des 154 migrants qui vont avoir accès à cette réintégration qui sont justement des activités génératrices de revenus afin d’éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets ».
Ce responsable a salué le gouvernement burkinabé « qui est vraiment préoccupé par le sort de ses ressortissants à l’étranger », a-t-il dit, avant de souligner qu’un millier de citoyens burkinabés se trouvent en Libye dans la précarité et attendent d’être rapatriés.