Après des débuts encourageants sur le marché chinois, le constructeur automobile français Renault espère faire évoluer avant la fin de cette année, sa licence pour avoir la possibilité d’industrialiser d’autres modèles comme le Captur, l’Espace, mais également ses berlines.
Même si l’année n’est pas pleine et n’a aucune base de comparaison, François Provost, qui dirige la coentreprise franco-chinoise détenue à part égale de 50%, entre Renault et DongFeng Motors, a assuré que la marque Renault est d’ores et déjà au même niveau que ses concurrents là où il est implanté. 35.742 voitures ont été vendues en Chine en 2016, dont 24.000 Kadjar et 6.000 Koleos.
Les 5.500 voitures restantes sont des Captur, qui elles, sont importées et sont donc soumises à une taxe de 25%. Pourtant l’industrialisation du Koleos n’a commencé qu’en février 2016, et celle du Kadjar en novembre dernier.
La maison Renault pense pouvoir faire mieux, en doublant ses ventes cette année. Et l’extension de sa licence d’implantation industrielle, que la marque au losange est en train de négocier avec l’administration chinoise, devrait peser sensiblement sur la réalisation de cet objectif.
Sa première licence ne lui permet jusqu’à présent de commercialiser que des SUV, et uniquement dans des dimensions précises. Elle ne couvre ni le Captur (trop petit) ni l’Espace (trop grand).
Renault espère également obtenir bientôt l’autorisation de commercialiser d’autres modèles que les SUV et ainsi lancer la Talisman, sa grande berline. François Provost espère pouvoir obtenir l’extension de sa licence avant la fin 2017. D’autres projets sont en cours, comme le lancement d’une voiture électrique sous une marque dédiée.