Malgré l’actuelle crise sanitaire liée au coronavirus, environ un tiers des électeurs italiens ont pris part dimanche au scrutin visant à désigner, entre autres, certains présidents de régions.
Ces élections s’étendent sur deux jours, les bureaux de vote étant également ouverts ce lundi, de 7h00 à 15h00, (heure locale) après la veille (dimanche, de 7h00 à 23h00, heure locale).
Le taux de participation à ce scrutin était estimé à 30 % dimanche soir. Il s’agit des premières élections organisées dans ce contexte pandémique. Ainsi, les craintes des votants pourraient influer sur cet indicateur.
Les Italiens vont également exprimer leurs voix lors du référendum national sur la baisse du nombre de parlementaires, un engagement électoral du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) qui, fort probablement, devrait devenir chose concrète. Dans ce cas de figure, il n’y aura plus que 600 élus italiens en lieu et place des 945 actuellement. En Europe, seul le Royaume-Uni dispose d’un parlement plus pléthorique que l’Italie, avec près de 1.400 élus.
En outre, de nouveaux présidents doivent être élus dans quatre régions détenus actuellement par les partis de gauche (la Toscane, la Campanie, les Pouilles et les Marches) et deux autres sont détenus par la droite (la Ligurie et la Vénétie).
Dans cette perspective, le centre droit et l’extrême-droite se sont coalisés pour proposer des candidats communs, contrairement à la gauche, qui se présente en ordre dispersé. Il est donc possible que l’actuel gouvernement italien de coalition entre le M5S et le Parti démocrate (PD, centre gauche) subisse un lourd revers.