Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé hier dimanche avoir repris à l’Etat islamique le contrôle des puits de pétrole d’al-Omar, le champ d’hydrocarbures le plus vaste de Syrie.
Contrôlé par l’Etat islamique depuis 2014, ce champs peut produire 9 000 barils de pétrole par jour et représentait une des principales sources de revenus de l’Etat islamique.
Laila al-Abdullah, porte-parole de la campagne de Deir Ezzor pour les FDS, assure que leurs forces ont subi «très peu de dommages» dans la grande offensive militaire qui leur a permis de chasser les djihadistes de ces puits de pétrole.
Les FDS affronteraient actuellement les derniers combattants de l’Etat islamique terrés dans le complexe d’hébergement des employés près du puits de pétrole. En septembre, les FDS avaient revendiqué la conquête d’un autre grand puits pétrolier en Syrie, Koniko, toujours dans la province de Deir Ezzor.
L’Etat islamique est pris en étau dans la province de Deir Ezzor, entre d’un côté une offensive menée par l’armée syrienne, soutenue par la Russie, ses milices alliées, essentiellement le Hezbollah libanais à la tête des groupes chiites pro-iraniens, et de l’autre une offensive menée par les FDS appuyées par les Etats-Unis.
Ces deux offensives, quoi que simultanées, sont présentées par ceux qui les mènent comme indépendantes l’une de l’autre. Leurs colonnes sont juste séparées par le Fleuve de l’Euphrate, qui traverse la Province et la sépare en deux rives.
Le contrôle de cette province riche en ressources du sous-sol, pourrait une recrudescence des violences entre les troupes du régime et les rebelles. Le champ de pétrole d’al-Omar est situé sur les rives du Fleuve de l’Euphrate, au nord de Mayadine, qui vient d’être reprise par les forces loyalistes et leurs alliés.