Les Marocains se préparent à ce rendre ce mercredi 8 septembre aux urnes, pour les élections législatives, régionales et communales qui se tiennent dans un contexte plutôt favorables.
Il s’agit aussi des troisièmes élections depuis le «printemps arabe» et la réforme constitutionnelle de 2011 et interviennent en pleine période de pandémie du covid-19 dont la courbe des contaminations a entamé il y a quelques jours, sa descente avec une baisse continue des nouveaux cas positifs, du nombre des cas encore actifs.
Les décideurs européens et particulièrement en Espagne et France, les deux principaux partenaires commerciaux du Royaume chérifien, suivent de très près l’évolution politique, diplomatique et géostratégique dans leur voisinage sud-méditerranéen sur fond de la récente rupture des relations diplomatiques entre les deux grands pays maghrébins, le Maroc et l’Algérie et sur fond également des élections générales qui vont leur donner plus de visibilité sur l’évolution de la situation dans la région.
Une chose est sûre, c’est que les Européens sont convaincus que quelque soit le ou les vainqueurs de ces échéances, les grandes orientations politiques et économiques du Royaume ne connaîtront pas de changement radical compte tenu du régime monarchique et surtout du rôle de rassembleur et d’unificateur que joue le Roi en toute circonstance malgré l’alternance des partis politiques toutes tendances confondues, au gouvernement et au parlement.
Au plans social, le Maroc a pu dès le départ mobiliser les gros moyens pour contenir la pandémie du coronavirus et réduire au minimum son impact sur les plans économique et social, à telle enseigne qu’il occupe aujourd’hui le haut du podium africain avec la vaccination de plus de 60 % de sa population cible (1ère dose).
Il a aussi réussi à déployer un large filet de sécurité au profit des catégories sociales les plus vulnérables et les fragiles financièrement tout engageant des réformes fondamentales, telle la généralisation de la protection sociale, lancée au printemps 2021 ainsi que la digitalisation progressive des services publics.
Au plan économique, les exportations marocaines de produits agricoles en 2019-2020 ont atteint 39,5 milliards de dirhams, soit une hausse de 130% par rapport à 2010 et celles des voitures devraient franchir à l’horizon 2023, le seuil symbolique des 10 milliards de dollars de valeur avec près de 700.000 véhicules produits par an.
Au plan diplomatique et géostratégique, le Maroc a frappé fort durant les années 2020 et 2021 inscrivant à son actif de précieux points sur l’échiquier international face aux adversaires de son intégrité territoriale et de son Sahara.
Le point culminant de cette bataille a été certainement la reconnaissance historique en décembre 2020 par l’administration américaine de Donald Trump, de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur l’ensemble de son Sahara Occidental, infligeant un retentissant revers au régime algérien, à son protégé le Polisario et leur sponsors partout ailleurs.
Pour ne pas reconnaitre ses grandes défaites diplomatiques dans la bataille autour du Sahara marocain, le régime vert-kaki algérien a choisi la fuite en avant en rompant de manière unilatérale et injustifiée ses relations diplomatiques avec le Maroc.
D’ailleurs, on exclue pas que cette rupture qui servira de prétexte au régime algérien pour ne pas s’asseoir au côté du Maroc lors d’éventuels pourparlers de l’ONU sur ce dossier, dont il n’attend plus rien, vu que la majorité des pays qui soutenaient les thèses séparatistes de l’Algérie et du Polisario ont retiré leur reconnaissance à la chimérique république sahraouie «RASD» que même l’ONU n’a jamais reconnue.
Entre le Maroc et l’Algérie il n’y rien à comparer. A l’Est c’est la dégringolade sur tous les plans et la faillite imminente et à l’Ouest c’est l’ascension et le progrès à tous les niveaux et les statistiques ne sont pas trompeuses.