L’attaque aux drones piégés qui a pris pour cible dans la nuit de samedi à dimanche à Bagdad le chef du gouvernement irakien, Moustafa Al-Kazimi, a été menée par, au moins, un groupe armé pro-Téhéran, ont affirmé lundi des sources proches des services de sécurité et des milices.
D’après les mêmes sources s’exprimant sous couvert d’anonymat, les drones et explosifs employés étaient de fabrication iranienne.
Les sources proches des services de sécurité irakiens et celles proches des groupes armés irakiens pro-Téhéran ont, par contre, donné des informations divergentes sur les factions impliquées.
Selon deux sources proches des services de sécurité, l’attentat aurait été perpétré par le Hezbollah irakien (Kata’ib Hezbollah) en collaboration avec Asaib Ahl al Haq, un autre groupe armé chiite important. Pour sa part, une source proche des groupes armés pro-Téhéran a assuré que le Hezbollah irakien avait pris part à l’attaque, sans être en mesure de confirmer l’implication du groupe armé Asaib. Aucun des deux groupes armés n’a fait de commentaire, de même que les autorités iraniennes.
L’attaque visant le Premier ministre irakien, qui demeure non encore revendiquée de manière officielle, a occasionné des blessures à plusieurs éléments de sa garde rapprochée mais lui-même s’en est tiré sain et sauf.