La justice égyptienne a confirmé dimanche la peine capitale prononcée à l’encontre de 20 personnes, condamnées pour le meurtre de 13 agents de police au cours des violences survenues en 2013 à la suite de la destitution de l’ancien président égyptien élu Mohamed Morsi, ont annoncé des sources judiciaires.
En parallèle, 80 personnes ont été condamnées à la prison à vie, autrement dit 25 ans de détention, pour ces violences en représailles à la dispersion sanglante de deux manifestations islamistes au Caire, ont indiqué les mêmes sources.
Il sied de signaler que ces personnes comparaissaient dans un nouveau procès en première instance, après l’annulation, par la Cour de cassation, d’un premier procès au terme duquel 183 peines capitales avaient été prononcées.
Les faits faisant l’objet de ce procès remontent au 14 aout 2013, date à laquelle les forces de l’ordre avaient violemment dispersé dans la capitale égyptienne deux rassemblements pro-Morsi, tuant plus de 700 protestataires.
Quelques heures après, une foule déchaînée avait pris d’assaut un commissariat de Kerdassa, une banlieue du Caire réputée être un bastion islamiste. 13 agents de police avaient trouvé la mort lors de cette attaque.
Il est à noter que toutes les condamnations à mort ont d’ores et déjà été approuvées par le mufti d’Egypte, dont l’avis non contraignant doit être sollicité selon la législation en vigueur dans le pays des Pharaons.