Des hommes armés ont attaqué mercredi dernier un convoi de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) et pris en otage durant des heures, sept membre de la mission avant de les relâcher ce jeudi.
Cette attaque a eu lieu à Zawiya, une localité située à 50 km à l’ouest de Tripoli, sur la voie reliant la capitale libyenne à Sorman. Le convoi de la mission onusienne se rendait à un centre de rétention de migrants dans le cadre d’une visite.
Si l’attaque n’a fait aucune victime, cette milice a pris en otage sept membres de la MANUL, en l’occurrence une Palestinienne, une Egyptienne, un Malaisien, un Roumain et trois Libyens.
Jusqu’à présent, les circonstances de l’attaque demeurent inconnues. Sur une photo présentée comme celle du convoi de la MANUL et abondamment relayée sur les réseaux sociaux, on peut voir un 4×4 des Nations Unies aux vitres criblées de balles.
Quelques heures après l’attaque, le général Najmi al-Nakoua, qui est responsable de la garde présidentielle chargé de la protection des missions diplomatiques à Tripoli, a annoncé la libération des sept otages, une information qui a été confirmée dans la soirée par une porte-parole de la MANUL, basée en Tunisie, assurant qu’aucune victime n’avait été déplorée.
D’après Abdallah al-Lafi, un membre du Parlement libyen qui a pris part aux négociations ayant abouti à la libération des sept membres de la MANUL, cette prise d’otage visait à faire pression dans le but d’obtenir la libération de détenus à Tripoli.