Depuis l’annonce du premier cas confirmé de Covid-19 sur son sol, sous les hautes instructions du Roi Mohammed VI, le Maroc a mis en place un plan de riposte d’envergure pour lutter contre la propagation du virus et faire face à l’impact économique et social engendré par la crise sanitaire mondiale dans les différents secteurs.
Outre les mesures prises par les différents pays dans l’état d’urgence sanitaire, le Royaume du Maroc se mobilise massivement pour soutenir les populations les plus touchées par le ralentissement de l’activité économique notamment à travers le Fonds spécial COVID-19, Initié par le Roi Mohammed VI, qui a levé à date plus de 32 milliards de dirhams (environ 3 milliards d’euros) de dons.
Dans ce contexte, le royaume a mis en place un comité de veille économique (CVE), pour « évaluer et anticiper les répercussions économiques directes et indirectes du Covid-19 ». Face à l’urgence de la situation, le comité a adopté une série de mesures de soutien et d’accompagnement dédiées aux travailleurs et entreprises du secteur privé, mises en difficulté par le ralentissement ou l’arrêt d’activité lié à la pandémie en annonçant la suspension du paiement des charges sociales, la mise en place d’indemnités spécifiques, le report des échéances des crédits bancaires relatifs aux mois de mars, avril, mai et juin, sans paiement de frais ni de pénalités et même une ligne de crédit supplémentaire garantie par l’Etat.
Pour le secteur informel, directement impactée par les effets négatifs du confinement sur l’économie, le comité a étudié lors de sa réunion du 23 mars, le cas des salariés du secteur informel, non déclarés à la CNSS qui représentent une part importante de la population et occupent une place considérable dans le panorama économique marocain. Ces derniers peuvent bénéficier d’une aide de subsistance.
Le Maroc jugé apte à surmonter les pressions financières liées au Covid-19, l’agence américaine de notation Fitch Ratings maintient le royaume à la note BBB- avec perspective stable, dans un rapport publié le 16 mars dernier, où elle analyse les risques du Covid-19 sur l’économie marocaine.
Prises ensemble, ces mesures constituent un véritable « Plan Marshall » déployé par le Roi du Maroc, qui dès le début de la crise a appliqué le principe de précaution maximum afin de préserver le Royaume de la pandémie.