Le Hirak en Algérie demeure réprimé en pleine crise sanitaire

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En pleine crise sanitaire mondiale, la justice algérienne continue de s’acharner sur les opposants. Ainsi, Abdelouahab Fersaoui, un activiste du mouvement (Hirak) de contestation contre le régime en place à Alger, a écopé lundi d’une peine ferme d’un an de réclusion, a annoncé lundi, un collectif d’appui aux prisonniers. 

Agé de 39 ans, cet opposant était accusé d’«atteinte à l’intégrité du territoire national». En fait, le procureur avait requis une peine ferme de deux ans de réclusion lors de son procès tenu le 23 mars dernier à huis-clos au tribunal de Sidi M’hamed à Alger, en raison de la pandémie de coronavirus.

Rappelons qu’Abdelouahab Fersaoui est en détention provisoire depuis son interpellation le 10 octobre dernier, pendant qu’il participait à une manifestation de soutien aux prisonniers d’opinion en Algérie. 

A en croire divers organismes de défense des droits humains, la justice algérienne a, depuis, rejeté l’ensemble des demandes de remise en liberté et prorogé à maintes reprises la détention de cet universitaire, qui dirige également le Rassemblement-Actions-Jeunesse (RAJ), un mouvement citoyen des plus impliqués dans le Hirak.

Par ailleurs, un tribunal d’Alger a infligé la veille, une peine ferme de huit mois de réclusion au journaliste Sofiane Merakchi, d’après le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), un collectif d’appui aux détenus. 

Ce professionnel des médias était accusé de «recel de matériel» et de «fourniture des images des manifestations du vendredi 20 septembre (2019) à la chaîne Al Jazeera et d’autres médias étrangers». Pour rappel les manifestations du Hirak se tenaient tous les vendredi, depuis son début il y a plus d’un an.

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