L’Arabie saoudite s’attend à accueillir cette semaine deux millions de croyants provenant du monde entier pour effectuer le grand pèlerinage musulman à La Mecque (ouest).
Cette année, ce devoir religieux pour tout musulman sera caractérisé par le retour aux lieux saints des pèlerins iraniens qui n’ont pas pu accomplir leur pèlerinage l’année dernière.
Le grand pèlerinage, également appelé Hajj, fait partie des cinq piliers de la religion musulmane. Ainsi, tout croyant est censé l’accomplir au minimum une fois dans sa vie si ses moyens le lui permettent. « Nous attendons cette année environ deux millions de pèlerins », a confié à la presse le directeur des Affaires du Hajj et Omra (petit pèlerinage), Abdelmajeed Mohammed Al-Afghani.
Le Hajj 2017 sera sans conteste marqué par le retour des croyants iraniens. Pour rappel, 464 d’entre eux avaient trouvé la mort lors d’une bousculade meurtrière pendant le grand pèlerinage à La Mecque en 2015, laquelle est devenue la pire catastrophe de cet évènement. Le bilan global de cette tragédie s’élevait à environ 2 300 morts.
Le gouvernement iranien avait alors sérieusement critiqué les conditions d’organisation du Hajj par l’Arabie saoudite. Peu après, les deux pays ont rompu toute relation diplomatique en janvier 2016 suite au saccage de l’ambassade saoudienne à Téhéran par des protestataires réagissant à la mise à mort sur le sol saoudien d’un dignitaire religieux chiite. Cela a eu pour conséquence l’absence des pèlerins iraniens à La Mecque l’année dernière.