Uber a annoncé mardi faire l’objet d’une enquête ouverte par le département américain de la justice sur d’éventuels cas de corruption.
Ce département essaye de savoir si le leader mondial de la réservation de voitures avec chauffeur a tenté de corrompre des responsables étrangers dans le but de promouvoir ses intérêts.
Uber a confié à la presse qu’il coopérait à une enquête sur d’éventuelles infractions du Foreign Corrupt Practices Act, sans donner plus de détails. D’après le site web du ministère américain de la Justice, ce texte interdit «à certaines catégories de personnes et entités de payer des responsables officiels étrangers dans le but de faciliter l’obtention ou le maintien d’intérêts commerciaux».
Cette compagnie est mêlée dans plusieurs polémiques au cours de ces derniers mois. Peu après avoir annoncé cette affaire, Uber a officiellement désigné son nouveau patron, Dara Khosrowshahi, qui était à la tête d’Expedia. Il succède au controversé Travis Kalanick, contraint de démissionner fin juin.
Khosrowshahi aura la lourde tâche de relancer Uber, qui vient encore de perdre 600 millions de dollars au second trimestre et dont le conseil d’administration a affiché publiquement ses désaccords sur la nomination d’un nouveau dirigeant durant tout l’été.
Par ailleurs, Uber est également poursuivi par l’administration américaine, qui le soupçonne d’avoir employé un logiciel permettant à ses taxis de ne pas être repérés par les autorités dans les zones qui leur sont interdites d’accès.