Berlin et Le Caire ont conclu lundi dernier un accord ayant pour but d’endiguer les flux migratoires provenant des côtes égyptiennes et de lutter contre les réseaux de passeurs.
Selon Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, «cet accord comporte un certain nombre d’aides politiques et économiques pour que les réfugiés en Egypte aient des meilleures conditions de vie ». « Ensemble, nous allons mettre en place un centre pour l’emploi, les migrations et la réintégration », a-t-il précisé.
Ce centre devrait être basé sur le territoire égyptien, par lequel passent bon nombre de migrants au cours de leur périple pour rejoindre le continent européen.
Lors d’une interview parue dimanche dernier dans le Welt am Sonntag, Mme Merkel a jugé ne pas avoir commis de faute en recevant en Allemagne un million de migrants au cours de ces deux dernières, bien que cette politique ait occasionné de sérieuses tensions chez les conservateurs et fait baisser sa cote de popularité.
En parallèle, un mini-sommet de chefs d’Etat et de gouvernement européens et africains portant sur la question de la gestion et du contrôle des flux migratoires en provenance du continent africain s’est ouvert lundi à Paris. L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la France ont placé ce thème dans leurs priorités de rentrée.