Les présidents américain, Joe Biden, et russe, Vladimir Poutine, ont consenti lundi à se rencontrer dans le cadre d’un sommet proposé par le président français, Emmanuel Macron.
Cette annonce est étonnante alors qu’un conflit armé était donné pour imminent. « Les présidents Biden et Poutine ont chacun accepté le principe d’un tel sommet », a assuré l’Elysée dans un communiqué, précisant que les négociations seront, par la suite, élargies à «toutes les parties prenantes» dans la crise en Ukraine.
Toutefois, ce sommet « ne pourra se tenir que si la Russie n’envahit pas l’Ukraine », a prévenu la présidence tricolore. Pour sa part, la Maison Blanche a confirmé que le président américain rencontrera son homologue russe « si une invasion n’a pas eu lieu» d’ici la tenue du sommet. Le Kremlin garde le silence jusqu’à présent.
Washington « s’engage à poursuivre la diplomatie jusqu’au moment où une invasion débutera », a fait savoir dans un communiqué, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
«Nous sommes également prêts à infliger des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la guerre à la place» du dialogue, a-t-elle prévenu.