La Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a co-présidé, jeudi à Bonn, avec Mme Patricia Espinosa, Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la session de haut niveau de la COP 23 dédiée à la journée de l’Éducation sous le thème « Partenariats mondiaux pour lutter contre le changement climatique à travers l’éducation ».
Un mémorandum d’entente portant sur les axes de collaboration entre les deux institutions, a été signé à la même occasion, par Mme Patricia ESPINOSA, secrétaire exécutive de la CCNUCC et Lahoucine TIJANI, président délégué de la Fondation Mohammed VI.
Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux institutions se sont engagées à mettre en œuvre l’Action pour l’Autonomisation Climatique (ACE) (article 6 de la CCNUCC) pour coopérer, éduquer, former et sensibiliser le public aux changements climatiques à travers la traduction du guide sur l’ACE.
Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la Session de haut niveau de la Journée Education de la COP 23, la princesse Lalla Hasnaa a notamment rappelé que depuis son accession au Trône, le Roi Mohammed VI a inscrit la protection de l’environnement au cœur du développement du Royaume.
Elle a également souligné l’importance primordiale de l’Education au Développement Durable, qui constitue aujourd’hui, a-t-elle dit, «levier indispensable pour modifier en profondeur les comportements des citoyens et faire face aux défis du réchauffement climatique».
Ce levier consacré dans l’article 6 de la CCNUCC et l’article 12 de l’Accord de Paris souligne l’importance de l’éducation, la formation, la sensibilisation du public, l’accès du public à l’information et la coopération internationale pour lutter efficacement contre les changements climatiques.
La Princesse Lalla Hasnaa a également souligné que les difficultés auxquelles sont confrontés les gouvernements pour changer les comportements actuels, conduisent à considérer que l’éducation permettra d’induire rapidement l’inflexion nécessaire.
La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, rappelle-t-on, est depuis 2009, membre observateur de la CCNUCC et participe chaque année aux Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.