La responsable de l’organisme sud-africain de lutte contre la corruption, Busisiwe Mkhwebane, a déclaré lundi, avoir ouvert une enquête sur d’éventuelles irrégularités dans les appels d’offres relatifs à la pandémie de Covid-19.
Des personnes en relation avec des politiciens auraient joui de contrats publics afin de fournir des prestations et de livrer des biens dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus, ont rapporté certains médias locaux au cours des dernières semaines.
D’après le journal Business Day, la porte-parole de la présidence, Khusela Diko a été contrainte de suspendre provisoirement son activité à la suite de révélations selon lesquelles son époux avait décroché un marché de 124 millions de rands (7 millions de dollars) pour la livraison d’équipements de protection individuelle à Gauteng, où Mme Diko fait partie du comité exécutif local de l’ANC.
Par ailleurs, un haut fonctionnaire au Cap-Oriental est soupçonné d’avoir mis à disposition, moyennant un loyer excessif, un de ses biens immobiliers qui a servi de site de quarantaine. Toujours dans le cadre de la gestion de cette crise, il y a également des soupçons de surfacturation au KwaZulu-Natal.
En outre, la patronne de l’agence anti-corruption sud-africaine étudie des plaintes d’après lesquelles des personnes vulnérables ont essuyé des refus sans raison plausible, après avoir demandé des subventions du fonds de Covid-19.