Vassily Nebenzia, l’ambassadeur russe à l’ONU, a annoncé hier jeudi que la Russie a renoncé à tenir ce vendredi un vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution liée à la guerre en Ukraine. Des diplomates ont rapporté hier jeudi à l’AFP (Agence France Presse) que cette décision a été prise suite au manque de soutien de Moscou de ses plus proches alliés.
Selon ces diplomates, le texte russe portait sur l’humanitaire. La Russie aurait fait appel au coparrainage mais il n’y aurait pas eu de retour, ce qui laisse entendre que ni la Chine, ni l’Inde ne soutenaient l’initiative et n’auraient voté en sa faveur.
Ce texte condamnait les attaques de civils et réclamait une protection des civils pour garantir leur départ des villes ukrainiennes, mais sans mentionner la guerre en cours dans le pays. Il avait provoqué une volée de critiques de la part de la part de plusieurs membres du Conseil de sécurité, qui ont notamment dénoncé une « hypocrisie » et un « jeu cynique ».
Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont averti que les auteurs de crimes de guerre en Ukraine devront « rendre des comptes » devant la justice internationale, soulignant que la « collecte de preuves » était en cours.
Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a repris ces accusations contre la Russie, qui est accusée de cibler intentionnellement des civils, disant craindre une attaque chimique de Moscou qui pourrait, selon lui, ensuite accuser Kiev d’en être responsable pour justifier une escalade.