La compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé hier jeudi devoir maintenir au sol plusieurs Airbus A350 en raison d’une usure accélérée des surfaces des fuselages. L’ordre lui en a été donné par le régulateur de la compagnie, à savoir l’Autorité civile de l’aviation du Qatar.
Qatar Airways dit aussi « coopérer avec toutes les sociétés de leasing affectées par le maintien au sol des A350, qui ont commencé à inspecter leurs avions impactés », sans donner d’autres détails sur les parties concernées.
Selon des informations de presse en juin, Qatar Airways, qui est l’un des trois grands transporteurs aériens du Golfe, avait déjà accepté de ne plus prendre livraison de cet appareil pour cette même raison. Dans un communiqué, Qatar Airways précise également avoir été obligé d’accélérer la remise en service d’Airbus A330 pour compenser l’arrêt des 13 A350.
La recherche de la cause primaire de la dégradation des matériaux composites a déjà commencé chez Airbus dès la première alerte lancée par Qatar Airways. Les numéros de série des A350 permettent déjà d’identifier si les aérostructures concernées appartiennent à des lots bien précis dans des séquences de production bien précises également. Il s’agit de remonter « toute la chaîne » pour refaire un long travail d’analyse et de contrôle qualité.
Selon un document d’Airbus, la flotte de Qatar Airways comporte 34 A350-900 et 19 A350-1000. C’est plus de la moitié de sa flotte qui est composée d’appareils de taille moyenne, des Boeing 787 et des Airbus A350.
Qatar Airways s’était positionnée pendant le confinement comme une compagnie leader dans le rapatriement de voyageurs bloqués, s’attirant des éloges du Royaume-Uni, de la France et d’autres pays dont les compagnies aériennes étaient paralysées.