La conseillère fédérale suisse Simonetta Sommaruga, cheffe du département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) s’est entretenue jeudi avec John Kerry, l’envoyé spécial pour le climat nommé par le président américain Joe Biden.
«L’entretien virtuel a porté sur la protection du climat à l’échelle internationale. Les deux pays estiment qu’un effort s’impose au niveau international pour lutter contre la progression du réchauffement climatique», précise un communiqué du DETEC.
L’envoyé spécial des États-Unis John Kerry et la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga ont souligné l’importance d’une protection efficace du climat, précise la même source, notant que pour y parvenir, il importe que tous les pays de la planète joignent leurs efforts.
Tant la Suisse que les États-Unis d’Amérique (USA) s’engagent en faveur d’une protection ambitieuse du climat au niveau international, poursuit la même source, précisant que John Kerry a souligné que les pays du G20, en particulier, devaient montrer la voie en proposant des réductions ambitieuses des émissions. Il a en outre demandé une sortie rapide du charbon ainsi que l’abandon du financement de cette énergie particulièrement néfaste pour le climat. La Suisse s’engage également dans le cadre des institutions internationales pour faire en sorte que plus aucune nouvelle centrale au charbon ne soit financée.
Dans la perspective de la COP26, qui aura lieu à Glasgow dans un peu moins de trois mois, l’envoyé spécial des États-Unis, John Kerry, et la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga ont convenu de la nécessité d’établir des règles solides pour la prise en compte des réductions d’émissions réalisées à l’étranger.
Les émissions de gaz à effet de serre qu’un pays réduit dans un autre pays ne devraient pas pouvoir être comptabilisées deux fois ; de plus, l’environnement ne devrait pas être impacté non plus, fait remarquer le DETEC.
John Kerry a informé Simonetta Sommaruga que les États-Unis vont augmenter massivement leur soutien financier à la politique climatique dans les pays en développement. Tous deux ont convenu que le soutien financier doit être renforcé, mais que la base des pays donateurs doit être élargie pour y parvenir : Même des pays émergents prospères doivent soutenir les pays les plus pauvres dans leurs efforts, ajoute le communiqué.