Le ministère russe des Situations d’urgence a indiqué sur la messagerie Telegram que seize personnes ont été tuées et six autres ont pu être secourues hier dimanche dans le crash d’un avion qui transportait des parachutistes civils russes dans le centre de la Russie.
Le drame est survenu à 9h23 heure locale, près de la ville de Menzelinsk, dans la république du Tatarstan. Selon les autorités locales, l’avion, fabriqué en République tchèque et de type L-410, s’est écrasé une vingtaine de minutes après son décollage, en se brisant en deux parties sous l’impact de la chute.
Les seuls six survivants étaient assis au bout de l’avion et portaient des casques. Citant une source au ministère local de la Santé, l’agence RIA Novosti a rapporté que les blessés ont tous été hospitalisés et que l’un d’eux se trouve « dans un état grave ».
Lors d’une intervention télévisée sur la chaîne publique Rossia 24, le dirigeant du Tatarstan Roustam Minnikhanov a affirmé que le crash a été provoqué par une panne au moteur alors que l’avion était à 70 mètres d’altitude.
L’équipage a essayé de s’éloigner des localités situées à proximité pour faire atterrir l’avion en urgence mais a heurté une camionnette avec l’une de ses ailes et s’est renversé.
Le Comité d’enquête russe, chargé des principaux dossiers dans le pays, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour violation des règles de sécurité et d’exploitation du transport aérien.
Longtemps connue pour ses nombreux accidents, la Russie a nettement amélioré sa sécurité aérienne depuis les années 2000, mais des crashs surviennent encore assez fréquemment, notamment dans des zones peu peuplées telles que l’Extrême-Orient.
L’appareil qui s’est crashé hier appartenait à un club local de l’organisation paramilitaire DOSAAF, la Société bénévole d’assistance à l’armée, l’aviation et la marine, héritière de la Société militaire et scientifique.
Celle-ci avait été créée en 1920 par l’URSS pour vulgariser parmi les Soviétiques les connaissances militaires, notamment dans le domaine aérospatial, et renforcer leurs valeurs patriotiques.