L’Italie a enregistré une légère accalmie de son taux d’inflation durant ce mois de juillet, selon les données préliminaires publiées jeudi par l’Institut national de la statistique (ISTAT) italien.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), calculé selon les normes de l’Union européenne (UE), affiche un recul de 1,0 % sur un mois, une baisse notable mais conforme aux attentes du consensus Reuters. En glissement annuel, l’inflation harmonisée ralentit légèrement à 1,7 %, dépassant toutefois la prévision médiane des analystes qui tablaient sur une hausse de 1,6 %.
L’indice national des prix à la consommation (NIC), utilisé comme référence intérieure, a pour sa part progressé de 0,4 % sur un mois, portant également l’inflation annuelle à 1,7 %, un niveau identique à celui observé en juin. Ces données confirment une relative stabilité de la dynamique des prix, malgré un contexte économique européen toujours marqué par des incertitudes géopolitiques et la prudence des consommateurs.
L’inflation sous-jacente, qui exclut les éléments volatils tels que l’énergie et les produits frais, reste stable à 2,1 % en rythme annuel, selon l’IPCH. Ce chiffre, inchangé par rapport à juin, souligne que la hausse des prix dans les secteurs plus structurels de l’économie reste contenue, bien qu’un peu au-dessus de la cible de 2 % de la Banque centrale européenne.
Cette évolution modérée des prix pourrait conforter la BCE dans sa stratégie de politique monétaire, alors que les signaux de désinflation se multiplient à travers la zone euro. Pour l’Italie, ce ralentissement progressif de l’inflation pourrait soutenir le pouvoir d’achat des ménages, sans pour autant écarter totalement les pressions inflationnistes latentes dans certains secteurs clés comme l’alimentation ou les services.