Environ 200 migrants de nationalité nigérienne détenus dans des centres de rétention de la capitale libyenne, Tripoli, ont été rapatriés mardi dernier.
Cette opération de rapatriement s’est faite par avion à partir de l’aéroport de Mitiga, situé à l’est de la capitale libyenne et en coordination avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
A en croire un porte-parole du bureau en charge de la lutte contre l’immigration clandestine à Tripoli, le groupe des migrants rapatriés comprenait un total de 50 femmes et 4 enfants.
Par ailleurs, il devrait y avoir des départs supplémentaires au cours des prochaines semaines, ce qui portera à plus de 900 personnes le nombre de migrants rapatriés.
Sur son site web, l’OIM a affirmé avoir accompagné 1.589 migrants, «volontairement rapatriés vers leur pays d’origine», en donnant la priorité «aux plus vulnérables».
Les Etats membres de l’Union Européenne (UE) envisagent de prendre des mesures visant à empêcher l’arrivée des migrants clandestins en provenance de la Libye. Cette décision inquiète divers organismes de la société civile. Ces derniers craignent que les migrants qui resteraient bloqués dans ce pays d’Afrique du nord soient victimes de mauvais traitements.
En raison de l’absence de forces armées ou de police régulières en Libye, nombre de groupes armés jouent le rôle de garde-côtes dans le pays. Ces milices sont régulièrement accusées d’être complices ou même de s’impliquer dans le trafic de migrants.