Le Royaume-Uni a franchi la barre des 20 millions de personnes qui ont déjà reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus. Mais si le nombre de contaminations et de morts est en repli, le pays s’inquiète de la découverte sur le territoire de cas du variant brésilien.
Selon des chiffres officiels publiés hier dimanche, 20.089.551 premières doses ont été administrées, et celui de la deuxième dose était de 796.132 cas.
Pays le plus endeuillé d’Europe avec environ 123.000 morts, le Royaume-Uni compte sur la vaccination de masse de ces 66 millions d’habitants pour sortir du confinement mis en place depuis janvier pour contenir une nouvelle vague très virulente, attribuée à un variant plus contagieux apparu dans le sud de l’Angleterre.
Simon Stevens, le directeur général du service public de santé (NHS) britannique, a indiqué que « les approvisionnements en vaccins devant augmenter en mars », ajoutant que le rythme devait s’accélérer à l’approche de Pâque qui sera célébré cette année le 4 avril.
Le gouvernement de Londres ambitionne que toutes les personnes âgées de plus de 50 ans auront reçu une première dose de vaccin d’ici le 15 avril, puis tous les adultes fin juillet.
La vaccination devrait ensuite se poursuivre en fonction de l’âge plutôt que des professions exposées comme les policiers et les enseignants, selon la recommandation du comité scientifique supervisant la campagne. La priorité sera donnée aux personnes âgées de 40 à 49 ans, puis aux trentenaires et enfin aux adultes de 18 à 29 ans.