Le PJD éclaboussé de plein fouet par un scandale d’adultère

Afrique

tribunalDeux hauts cadres du Mouvement unicité et réforme (MUR- Attawhid Wal Islah), l’aile religieuse et bras idéologique du Parti Justice et Développement (PJD) qui conduit l’actuel coalition gouvernemental au Maroc, ont été surpris samedi dernier, par des éléments de la gendarmerie, alors qu’ils étaient en pleine action d’adultère à bord d’une voiture garée au bord de la plage El Mansouria non loin de la ville de Mohammedia.

Les auteurs de ce scandale sexuel, ont la particularité d’être assez âgés et parents respectivement de sept et six enfants et ils se réclament de surcroît de la mouvance islamiste. Cette affaire insolite, a rapidement fait le buzz à travers les réseaux sociaux et la UNE des médias marocains.

Dans cette aventure hors-normes qui a lieu sur un lieu public, Roméo ou le dénommé O.B, est un docteur en chariâa (droit canonique) qui enseigne les études islamiques dans une Faculté de Rabat. Il est aussi un des vice-présidents du MUR et membre actif de l’Association «Dar Al Coran» dédiée à l’apprentissage du Coran aux enfants. O.B prêche également, lors des prières du vendredi, dans des mosquées à Mohammedia et à Meknès.

Ironie du sort, en 2003, ce professeur universitaire avait dénoncé dans un prêche, la prolifération de la dépravation sur les plages et de la prostitution et dénoncé avec force, l’adultère, prônant rectitude morale et la probité qui échoit, disait-il à tout bon musulman.

Juliette sa partenaire, la dénommée F.N, est une veuve de 52 ans, mère de six enfants dont le père est décédé en 2015. Elle était elle aussi, 2ème vice-présidente du Mouvement Unicité et Réforme de 2014 à 2016 et est membre active de l’Organisation du renouveau de la conscience féminine et de «l’Union Mondiale des Oulémas Musulmans». Par ailleurs, elle anime régulièrement des causeries religieuses, au cours desquelles elle n’hésite pas à fustiger entre autres, les liaisons amoureuses hors mariage.

Au moment de son interpellation, O.B a déclaré aux gendarmes que sa compagne F.N est son épouse en vertu d’un acte orfi (un mariage fondé la loi canonique non reconnu par la justice marocaine).

Le lendemain de leur arrestation, les deux aventuriers d’un acabit d’une autre dimension, ont été présentés en état de liberté, devant un juge du tribunal de première instance de Mohammedia, qui a leur fixé la date du procès au 1ere septembre.

Un scandale retentissant qui est tombé comme un couperet sur la tête des dirigeants islamistes du PJD qui se préparaient à briguer un nouveau mandat à la tête de l’exécutif en promettant de faire un raz-de-marée aux législatives du 7 octobre prochain.

 

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