Dès le dimanche 1er mars, tout le réseau du transport en commun au Luxembourg sera gratuit, ce qui constitue une première à l’échelle mondiale.
Les usagers n’auront plus besoin que de présenter leur carte d’identité en montant à bord d’un bus, d’un tramway ou d’un train pour bénéficier de ce service. Néanmoins, les tickets en première classe demeureront payants au prix actuel, de sorte à atténuer l’affluence.
Cette réforme fera fêté samedi prochain, avec, entre autres, l’organisation de concerts gratuits dans quatre gares et d’un festival en soirée au Kirchberg.
La gratuité des transports en commun vise à pousser les professionnels transfrontaliers belges à utiliser les transports en commun en laissant leurs voitures personnelles au niveau de la frontière.
En outre, le ministère luxembourgeois des transports publics envisage de consentir des investissements dans les parcs de stationnement à proximité de la gare en doublant le nombre de places au cours des cinq prochaines années.
Les responsables luxembourgeois et belges étudient aussi les possibilités de parking de délestage en périphérie du Luxembourg, de part et d’autre de la frontière.
La gratuité des transports en commun figurait parmi les principales mesures de l’accord de coalition gouvernementale dirigée par Xavier Bettel. D’un coût annuel de 41 millions d’euros (45,1 millions de dollars) pour l’Etat luxembourgeois, elle sera financée à l’aide des taxes.