Le Conseil des droits de l’homme (CDH) continuera à surveiller de près les violations des droits humains en Iran, suite à la prolongation des mandats du rapporteur spécial et d’une commission d’enquête qui a récemment dénoncé des « crimes contre l’humanité » commis dans la république islamique
La résolution pour prolonger ces deux mandats a été approuvée par 24 voix, notamment celles de la France, des États-Unis, du Japon, de l’Allemagne, du Maroc, de l’Argentine et du Chili. En revanche, huit pays ont voté contre à savoir l’Algérie, le Burundi, la Chine, Cuba, l’Érythrée, l’Indonésie, le Soudan et le Vietnam, tandis que les 15 autres membres du CDH se sont abstenus.
Le rapporteur spécial a reçu pour mission de surveiller de près la situation actuelle des droits de l’homme en Iran, en se concentrant sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, ainsi que sur l’évaluation des progrès dans la mise en œuvre de ses recommandations.
Parallèlement, le mandat de la mission internationale indépendante chargée d’établir les faits a également été prolongé. Cette mission continuera à recueillir des preuves concernant les violations des droits humains liées aux manifestations survenues en Iran à partir du 16 septembre 2022, après le décès de la militante Mahsa Amini, en mettant particulièrement l’accent sur les femmes et les enfants.
Le rapport détaillé de la représentation spéciale et de la mission devra être au menu des débats de la 58e session du Conseil des droits de l’homme en 2025.