Faisant face à une grave crise énergétique et à des délestages quasi-quotidiens, l’Irak est en négociations avec le gouvernement saoudien pour acheter du courant électrique, a révélé dimanche le ministre irakien du Pétrole, Ihssan Ismaïl.
L’Irak possède d’importantes réserves d’hydrocarbures mais son secteur électrique souffre de l’impact de décennies de guerre et de corruption ainsi que de la vétusté des infrastructures. Dans ce pays, les coupures du courant électrique sont récurrentes, ce qui suscite partout la grogne sociale.
«Le dialogue avec l’Arabie saoudite et la connexion avec le Golfe se fait pour sécuriser et stabiliser la production électrique. Pour le moment, le dossier est en cours de discussion», a déclaré le ministre irakien du Pétrole lors d’une table ronde avec des médias.
« Il est clair qu’il y a une disposition et une forte coopération du Conseil de coopération du Golfe, et en particulier de l’Arabie saoudite, et il y a une volonté d’aider l’Irak à dépasser cette crise», a souligné le ministre Ihssan Ismaïl.
D’après les indiscrétions de ce responsable, les discussions portent présentement sur la négociation du prix d’achat. «Nous avons obtenu un tarif, mais nous pensons qu’il peut être amélioré», a-t-il jugé, ajoutant que cela dépendra de divers facteurs, entre autres, «la quantité d’électricité qui doit être importée» et la durée de ces importations, soit «365 jours ou alors six mois seulement».