Selon une déclaration faite lundi par sa présidente, Dilma Roussef, à l’occasion de son discours annuel lors de la fête nationale, le Brésil est disposé à accueillir à « bras ouverts » les réfugiés syriens.
De manière plus précise, la dirigeante brésilienne a indiqué, via un message vidéo, que son gouvernement était prêt à « accueillir ceux qui, expulsés de leur patrie, voudraient venir vivre, travailler et contribuer à la prospérité et à la paix du Brésil ». Et d’ajouter : « en ces temps de difficultés, que nous sommes en train de traverser une crise, nous nous tenons les bras ouverts pour accueillir les réfugiés ». Actuellement, plus de 2 000 réfugiés syriens vivent au Brésil, ce qui en fait l’Etat d’Amérique du Sud qui a accueilli le plus de ressortissants syriens depuis 2011, date du début de la guerre dans ce pays d’Asie.
En outre, les Syriens forment le groupe le plus important de réfugiés présents, en ce moment, au Brésil. Il faut noter que, rien qu’en l’espace de l’année dernière, ce pays sud-américain a accueilli 1 405 ressortissants syriens. Un bond qui est dû à l’assouplissement des préalables exigés par Brasilia depuis déjà deux ans pour les Syriens. Normalement, cette mesure devrait arriver à terme à la fin de ce mois. Mais, d’après le secrétaire national de la Justice, Beto Vasconcelos, l’Exécutif examine la possibilité de la prolonger.
Suivant des statistiques émanant du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR), le conflit syrien a contraint 3,8 millions de personnes à quitter ce pays alors 7,6 millions d’autres se sont déplacés à l’intérieur de la Syrie.