La Brasserie BB Lomé, unique société brassicole du Togo, est pointée du doigt ces derniers jours par la presse locale, qui l’accuse de déverser sur le marché, des produits impropres à la consommation.
C’est l’hebdomadaire privé «Indépendant Express» qui a ouvert le bal début septembre, en titrant dans ses colonnes qu’une «cargaison de bières Pils périmées», serait déversée sur le marché local par la BB Lomé.
Ces bières avaient le goût d’une «solution diluée, et une odeur anormale», écrit le journal qui fonde ses accusations sur des témoignages de consommateurs et distributeurs, et qu’il a «confirmés» lors de ses propres «investigations» dans la capitale, Lomé, et dans des villes voisines.
La BB Lomé a rejeté ces accusations en conférence de presse, en exhibant les diverses certifications et reconnaissances internationales reçues par la «bière star» du Togo. Mais c’était loin de convaincre le journal dirigé par Carlos Ketohou qui est revenu à la charge, avec cette fois-ci, des «aveux» de responsables de la brasserie.
«Ces accusations peuvent concerner quelques bouteilles, et non une cargaison, il n’existe pas d’usine alimentaire qui ne fasse pas d’erreur», aurait confié à l’«Indépendant Express», le Directeur commercial de BB Lomé, lors d’un entretien. Lundi dernier, c’est une autre bière légendaire de la Brasserie BB Lomé qui a été l’objet d’un scandale.
Dans un article, le journal «Symphonie» signale, image à l’appui, la découvert d’un préservatif dans une bouteille de bière «Lager» non décapsulée.
En l’absence de démenti clair et rassurant de la part de la brasserie togolaise, les consommateurs sont hésitants face à ces deux bières historiques, consommées par près de 80% des Togolais, selon les chiffres de BB Lomé.
