La Banque de France a diffusé ce vendredi ses prévisions semestrielles, faisant état d’une croissance cette année, de 1.2% de l’économie française, en légère baisse par rapport aux deux années à venir.
La banque de France table sur un PIB en hausse de 1.4% en 2016 puis 1.6% en 2017 contre respectivement 1.8% et 1.9% dans ses précédentes prévisions.
La Banque centrale française justifie ces prévisions par le fait que les perspectives de reprise de l’activité et de l’inflation restent sujettes à des aléas à la baisse, un pessimisme aggravé par le ralentissement de la croissance mondiale alors que l’impact des attentats du 13 novembre à Paris, est jugé « transitoire et limité ».
L’année 2015 bénéficierait de la baisse du prix du pétrole et de la dépréciation de l’euro, mais aussi du relatif dynamisme des exportations françaises, en hausse malgré le ralentissement du commerce mondial constaté au début de 2015.
La croissance devrait plus affectée en 2016 et 2017 par des facteurs externes moins favorables simultanément à la dissipation progressive des effets positifs du contre-choc pétrolier sur la croissance du pouvoir d’achat des ménages. Les médiocres perspectives de croissance des économies émergentes pourraient ainsi provoquer un ralentissement des exportations françaises en 2016 et 2017, même sur le commerce extérieur français pourrait être encore porté par la reprise de l’activité dans la zone euro.
En ce qui concerne les autres indicateurs économiques, la Banque de France s’attend respectivement pour 2015, 2016 et 2017 à un taux d’inflation respectivement de 0.1, 1.0 et 1.5%, à une progression de la consommation des ménages de +1.6, +1.5 et +1.5% et à une accélération de l’investissement des entreprises à +1.9, +3.4 et +3.3%.