Selon des informations émanant des garde-côtes italiens, plus de 1 800 migrants, qui étaient à bord de sept embarcations pleines alors en détresse sur la mer Méditerranée, ont été recueillis au cours de la journée du samedi dernier. Par ailleurs, cinq corps sans vie de migrants ont été retrouvés sur un vaste canot pneumatique transportant, à son bord, un total de 212 personnes.
D’après les propos d’un des porte-paroles des gardes-côtes italiens, les circonstances et causes de la mort de ces cinq migrants restent encore inconnues. Cette source s’est juste contentée d’indiquer que leurs dépouilles ont été découvertes alors que les gardes-côtes menaient les opérations de sauvetage. Suite à la multiplication des drames de ce type, la mer Méditerranée a fini par devenir la zone la plus meurtrière de la planète pour les migrants et les réfugiés. Selon certaines récentes estimations, 3 500 migrants et réfugiés sont décédés en 2014 au niveau de cette frontière naturelle entre l’Afrique et l’Europe. Et, depuis le début de l’année en cours, 2 000 d’entre eux y ont connu le même triste sort. Bon nombre de migrants et réfugiés décident de courir le risque que constitue cette traversée pour fuir la misère et les diverses violences survenant dans certains Etats du Moyen-Orient et du continent africain.
Depuis le 1er janvier 2015, plus de 90 000 migrants sont arrivés sur les côtes de l’Italie, d’après les statistiques du Haut Commissariat de l’Organisation des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Toujours d’après cet organisme onusien spécialisé, 170 000 migrants avaient déjà gagné le même pays en 2014.