Une coalition inédite, composée de huit partis, deux de gauche, deux du centre, trois de droite et une formation arabe, font front commun pour évincer dans les jours qui viennent, l’indéboulonnable Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le vote de confiance du Parlement à l’équipe gouvernementale doit intervenir dans un délai d’une semaine, mais M. Netanyahu a commencé dès jeudi à multiplier les tentatives de déstabilisation, espérant des défections de dernière minute.
« Tous les députés élus grâce au soutien de la droite doivent s’opposer à ce dangereux gouvernement de gauche », a t-il tweeté dans la matinée, rompant son silence depuis la proclamation de l’accord de coalition.
Depuis son compte Twitter personnel, le chef du Likoud, parti de M. Netanyahu, a de son côté appelé ses anciens alliés de droite à « retirer maintenant » leurs signatures.
Le soutien du chef du parti de droite radicale Yamina et ancien allié du Premier ministre, Naftali Bennett, a été crucial à la formation de la coalition anti-Netanyahu.